Conférence mardi 5 et mardi 12 février 2019
De 19h30 à 21h30
A la Maison des associations du troisième arrondissement
5 rue Perrée – 75003 Paris
Métro Temple(en face du Carreau du Temple, adossé à la Mairie du 3ème)
Quelles danses classiques à Paris dans les années 1950 ? Enjeux historiques et philosophiques d’une archéologie du ballet (néo-) classique.
par Lætitia Basselier
Après la deuxième guerre mondiale, la danse classique occupe une place importante dans le paysage culturel français, notamment parisien. Les cours de danse se multiplient, de nombreuses compagnies de ballet voient le jour et la création chorégraphique se déploie, soutenue par des artistes, des intellectuels et des journalistes. Mais que reste-t-il d’une époque de l’histoire du ballet dont la quasi totalité du répertoire a disparu ?
Entre consultation d’archives (écrites, iconographiques, audiovisuelles) et recueil de témoignages, ma thèse vise à faire l’archéologie de cette période. Comment construire une méthode de recherche spécifique à cet objet ? Et quels sont les enjeux historiques, mais aussi philosophiques, d’une histoire du ballet (néo-)classique à Paris dans les années 1950 ? J’exposerai les résultats actuels de mes recherches en m’appuyant sur de nombreuses archives (textes, photographies et vidéos), qui permettront de visualiser les différentes facettes de la danse classique à Paris dans les années 1950.
Deux conférences :
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Mardi 5 février 19h30-21h30 : Entre archives et témoignages de danseurs : faire l’histoire du ballet classique à Paris dans les années 1950.
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Mardi 12 février 19h30-21h30 : Philosophie et danse classique : Les enjeux philosophiques d’une histoire du ballet (néo-)classique.
Avec Laetitia Basselier : Après des études de philosophie, je fais une thèse à l’Université de Lille, sous la co-direction d’Anne Boissière et de Roland Huesca. Mes recherches portent sur les liens entre danse classique et philosophie, et sur la diversité des styles de danse classique et néo-classique. Dans le cadre de ma thèse, j’étudie plus particulièrement le cas du ballet (néo-)classique à Paris dans les années 1950.
La conférence sera suivie d’un apero convivial. Inscription par mail