Aurélie Delarue travaille tant avec des groupes d’adultes amateurs qu’avec des interprètes professionnels.
La Compagnie L’Air Ivre, née en 2006, et dirigée par la chorégraphe Aurélie Delarue, conçoit la danse comme un moment de rencontre et d’union, avec soi et avec son environnement. Le corps et la danse permettent de tester d’autres modèles relationnels, d’autres façons d’être au monde, et de penser autrement.
Aurélie Delarue travaille tant avec des groupes d’adultes amateurs qu’avec des interprètes choisis.
Ces deux démarches s’enrichissent mutuellement et permettent à la compagnie d’élargir son réseau, ses rencontres, et de gagner en expérience.
Ainsi, les créations OuDaPo (2007), L’air de rien (2008), Des étoiles dans la tête (2009 puis 2010 et 2011), et Bateau ivre (2010), Les têtes du peloton (2011) comprennent jusqu’à une vingtaine de danseurs sur scène, alors que plusieurs solos, un trio, et L’Orée des Coquelicots, représentent la concrétisation des recherches menées par Aurélie Delarue pour les formations réduites.
L’Air Ivre, c’est aussi des films… notamment Extinction (2009), projeté en fond de scène pour la création Des étoiles dans la tête, et L’Orée des Coquelicots, le film, tourné sur les toits de Paris.
En 2011, la compagnie remporte le 2ème prix du jury du concours chorégraphique Rosalia Chladeck avec un extrait de L’orée des Coquelicots.
Contacts :
QUELQUES VIDEOS :
Accordage (Création en cours -Durée 7 min)
Duo interprété par Marie Rouzaut et Aurélie Bui, chorégraphié par Aurélie Delarue.
L’Orée des Coquelicoits (teaser)
« Cette pièce, telle une courte méditation, questionne sans analyser, ce qui nous rapproche ou nous éloigne de nos racines. L’orée d’un champ de coquelicots évoque un paysage fragile, parsemé de rouge captivant et intimidant, dont on reste un spectateur rêveur… le temps d’une émotion. (…) »
Ce trio, chorégraphié par Aurélie Delarue, a été primé au Concours Rosalia Chladek 2011.
L’Orée des Coquelicots
(Durée 20 min)
« La musique klezmer arrangée par Yom donne l’unité de cette pièce. C’est une musique sensuelle et vive, qui ouvre en moi un imaginaire lié à mes ancêtres, à mes légendes familiales ; un espace d’émotion dénué de souvenirs concrets ou de compréhension. Le traitement des mélodies traditionnelles yiddish y est fort, subtil, moderne. Bien qu’à l’écart du folklore, on ressent une nostalgie venue de loin. Comme la réminiscence d’un monde évanoui, inaccessible. (…)
Dans cette pièce, j’ai eu envie de questionner ce qui me rapproche et ce qui m’éloigne de mes racines.
Le premier chapitre, presque figuratif est une rêverie inspirée de l’imagerie des livres de contes populaires de notre enfance.
Le suivant dévoile une construction identitaire propre à la jeunesse qui se joue autant dans la rencontre que dans la séparation.
Le troisième fait l’expérience de la maturité, vécue dans la double conscience de sa singularité/solitude et d’un lien permanent avec le monde.
Enfin, le dernier donne à voir trois femmes qui semblent emprises avec le destin, un trop plein d’émotions ou une généalogie. »
Ce trio a été primé au Concours Rosalia Chladek 2011.
Chorégraphie : Aurélie Delarue /
Danseuses : Marie Lecoq, Marie Rouzaut et Aurélie Delarue /
Musique : Yom
Le chapitre 1 de L’Orée des Coquelicots « s’envole » sur les toits de Paris pour faire l’objet d’un film.
Film réalisé par Julien Condemine (membre de L’Air Ivre).
Merci à l’agence de communication EURO RSCG qui a mis à disposition de la Compagnie le toit de son établissement pour ce tournage.
Video de Cindy Séchet et Julien Condemine.
Chorégraphie Aurélie Delarue à la MPAA (maison des pratiques artistiques amateurs) en mai 2011 avec des membres de L’air ivre.